Les cérémonies commémoratives de l’armistice du 11 novembre 1918 et hommage rendu à tous les morts pour la France ont eu lieu à Soissons-sur-Nacey à 10 h 15 et à Vielverge à 10 h 45, elles ont été suivies d’un vin d’honneur à la salle des fêtes de Vielverge.
La jeune Steacy nous a fait lecture du texte d’une lettre émouvante d’un jeune poilu* à sa famille.
Un hommage a été rendu aux soldats morts pour la France : cette année nous honorons plus particulièrement “l’adjudant-chef Nicolas Latourte, le sergent-chef Baptiste Gauchot et le sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023. (…)”
Puis il a été fait lecture du message de Sébastien Lecornu, Ministre des Armées et de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées chargée des anciens combattants et de la mémoire.
Une gerbe a été déposée par les enfants du village, l’appel aux morts a été effectué, il a été suivi par la minute de silence.
Cette année 2023 marque également le centième anniversaire la Flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe.
La Flamme du souvenir
Le 11 novembre 1923, en présence de nombreuses associations d’anciens combattants, André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, allume pour la première fois une flamme du souvenir. Le foyer de la flamme est réalisé par le ferronnier Brandt. Le Comité de la Flamme aura désormais la tâche de la faire raviver chaque jour au crépuscule. Au fil des années, la Flamme est ravivée par des associations d’anciens combattants et le Livre d’or du Souvenir est signé par de nombreux hôtes de la France. En quatre années seulement, un cérémonial annuel est né, qui deviendra vite une tradition.
Parallèlement, on a assisté à l’érection d’un monument aux morts dans chaque commune de France, autour duquel chaque municipalité organise une cérémonie du 11 novembre : cortège des autorités, des associations patriotiques, des enfants des écoles, de la population.
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* Pourquoi appelle-t-on les soldats de la Première Guerre Mondiale les poilus ?
Le terme de poilu n’est pas une affaire de barbe mais découle d’expressions françaises nées à partir du XVII e siècle pour désigner le courage, la bravoure des soldats qui partent au combat.
Pour évoquer des personnes courageuses, on emploie des expressions comme : «avoir du poil au coeur» ou «avoir du poil aux yeux». A l’époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension de courage.
Dès lors, le terme de «poilu» s’utilise et se diffuse par la presse et le public qui entendent souligner la bravoure et le courage des soldats qui partent au front.